1°) En avril 1924, Michel Jouve fait son testament dont une partie en faveur du Musée Calvet
"ceci est mon testament que je compte développer dans la suite, si la vie me le permet (...)
En conséquence, je lui lègue la nue-propriété de tous mes biens sous les charges qui lui seront ci-après imposées au profit d'oeuvres d'intérêt public quand la cessation de l'usufruit constitué au profit de mon frère et de ma soeur permettra le pleine réalisation de mes volontés."
2°)En novembre 1932, Auguste Jouve établi son testament dans lequel il confirme les dispositions de son frère Michel, et précise certains points dans son codicille de 1934.
"Ceci est mon testament :
CODICILLE signé le 10 mars 1934 :
"Sous aucun prétexte le MUSEE CALVET D'AVIGNON [maintenant Fondation Calvet] ne devra donner une délégation à la municipalité de Cavaillon pour la gérance ou la nomination du personnel chargé du service de nos fondations."
3°) En février 1938, Marie-Thérèse Jouve, confirme les deux volontés de Michel et Auguste et, compte tenu du temps passé, interprète certains passages du testament de Michel Jouve pour la destination des biens légués au Musée Calvet (maintenant Fondation Calvet).
"Ceci est mon, testament
Dans le désir de m'associer aux œuvres d'intérêt public que mon frère Michel JOUVE a instituées dans son testament, et que mon frère Auguste JOUVE a confirmées à son tour, j'institue pour mon héritier, et légataire universel le Musée Calvet d'Avignon [maintenant Fondation Calvet]. Je veux et entends qu'il ait et recueille au jour de mon décès l'universalité de tous mes biens, meubles et immeubles, actions et prétentions quelconques.
Ayant causé avec Mr GIRARD, délégué du MUSEE CALVET D'AVIGNON sur l'interprétation de certains passages du testament de mon frère Michel JOUVE, fait il y a quatorze ans, environ ; j'ai pleine confiance comme mon frère, en la sagesse de l’administration du Musée pour la bonne gestion des fonds que nous lui laissons et la réalisation du "Musée du Vieux Cavaillon" place Castil Blaze, dans notre maison familiale, ainsi que du Musée Lapidaire, à l’entrée de la ville, route d’Avignon, sur le cours Saint Michel, son nom d’autrefois."